Selon l’ONG UNITED, depuis 1993, plus de 52 760 personnes ont péri en tentant de rejoindre l’Europe.
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L'ampleur réelle du drame résiste à tout décompte. Combien ont disparu en mer sans que nous n'en sachions rien ?
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Derrière chacun de ces chiffres, il y a une famille, des amis, des êtres aimés.
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De Sicile en Grèce, des confins du Sénégal et de la Mauritanie à la banlieue de Berlin, nous avons pendant près de quatre ans filmé celles et ceux qui se battent pour nommer les victimes de nos frontières, et donner des réponses à leurs familles.
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Un combat mené par les vivants, pour les vivants, et dont nous avons d'abord fait un film.
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DEPUIS 1993, PLUS DE 52.760 PERSONNES SONT
MORTES EN TENTANT DE REJOINDRE L'EUROPE. (UNITED)
DU FILM À LA CAMPAGNE
Le documentaire Numéro 387 est le point de départ d’une campagne internationale dont le but est de promouvoir le droit à l’identité et à la dignité pour toutes les victimes de nos frontières, et le droit de leurs familles à savoir.
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La campagne est supervisée par la société de production LITTLE BIG STORY et l’association NUMBERS INTO NAMES. Nous invitons chacun d’entre vous à devenir des relais de #numbersintonames /#unnompourchacun !
PLAN D'ACTION
La campagne se déploie à la fois grâce à la distribution traditionnelle du film (diffusions TV, festivals, projections spéciales) et à des circuits de cinéma mobile destinés aux familles et amis des disparus. Ces deux canaux nous permettent de créer du lien entre le grand public et les populations affectées par la tragédie des morts aux frontières pour construire, ensemble, des actions de plaidoyer politique.
LA QUETE CONTINUE.
LES FAMILLES DES DISPARUS NE PEUVENT
TOUJOURS PAS FAIRE LEUR DEUIL.
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REJOIGNEZ NOTRE CAMPAGNE
#NUMBERSINTONAMES
#UNNOMPOURCHACUN
LE CONCEPT DU CINÉMA MOBILE
Traduire et adapter le film au contexte local
Le film doit pouvoir être vu dans les langues suivantes : wolof, bambara, soninké, haussa, amharique, tigrinya, arabe, anglais et français. Pour cela, nous devons non seulement le traduire mais aussi l’adapter. En effet, certaines langues telles que le bambara, le soninké ou l’haussa, nécessitent bien plus qu’une traduction littérale. Une réelle expertise linguistique et journalistique est nécessaire pour éclairer certains concepts occidentaux (médecine légale, ADN).
Créer des espaces pour parler en toute confiance
Chaque projection sera accompagnée par un ambassadeur local (personnage du film, membre d’une famille de victime du 18 avril, etc.). Ces ambassadeurs seront en contact étroit avec les familles, et les partenaires locaux. Ils introduiront chaque projection et prépareront le public à recevoir le film. Ils pourront témoigner de l’importance de dire l’indicible, et encourager le public à réagir et à s’engager. La place de ces médiateurs est garante du succès du dispositif. Partager cette histoire ensemble est la seule façon de construire un plaidoyer commun !
Partage et formation
Pour chaque circuit, nous travaillerons avec deux étudiants en journalisme ou en réalisation cinématographique. Ils recevront un encadrement éditorial et technique par la réalisatrice du film Madeleine Leroyer ou la co-auteure Cécile Debarge. C’est l’opportunité pour eux de gagner en expérience de terrain, et de se positionner comme auteurs
des récits de demain.
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De nouveaux outils : des clips d’impact
À l’issue des projections, l’équipe du cinéma mobile recueillera la parole des spectateurs qui pourront, s’ils le souhaitent, faire le portrait de leur disparu et exprimer leurs doléances. Ces portraits seront ensuite montés sous forme de « cahiers de doléances » vidéo, destinés à être largement diffusés sur YouTube et les réseaux sociaux. Ces « cahiers de doléances » ont vocation à être utilisés comme outils de plaidoyer auprès des institutions nternationales et des décideurs politiques.
Accompagner les efforts de recherche
Les informations pouvant aider le processus de recherche seront transmises, avec l’accord des familles, au Comité International de la Croix Rouge.
SENSIBILISATION âž” EXPÉRIENCE PARTAGÉE âž” PLAIDOYER COMMUN âž” IMPACT
Nous ne pouvons pas mener cette quête à la place des États ou des organisations internationales, mais nous pouvons créer des espaces de partage et de réflexion et imposer la question des disparus à l’agenda humanitaire international.
PHASE 1
En partenariat avec Boza Fii, nous lançons en juin 2022 notre premier circuit de cinéma mobile au Sénégal. Ce circuit s’appuie sur les relais construits pendant le tournage du film. Notre ambition est le répliquer dans d'autres pays africains et européens.
L’équipe du premier cinéma mobile
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2 chauffeurs / projectionnistes de Mobi Ciné
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2 médiateurs de l'association Boza Fii
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1 chef opérateur
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1 journaliste sénégalaise
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1 ambassadeur dans chaque localité
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1 réalisatrice / coordinatrice
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Tous les participants du cinéma mobile (médiateurs, techniciens, journalistes, ambassadeurs locaux) sont rémunérés pour leur travail.
Phase 2 : le cinéma mobile s’étend !
• Côte d’Ivoire, Guinée Conakry
• France, Italie, Allemagne, en ciblant prioritairement les diasporas d’Afrique de l’Est
• Tunisie, Maroc
• Jordanie, Turquie